Se former dans le domaine de la plasturgie après le bac

Le secteur de la plasturgie et des matériaux composites fait partie des industries peu connues par le grand public, mais qui recrutent bien. En 2015 plus de 6 000 offres d’emplois ont été enregistrées au niveau de Pôle Emploi pour les profils en plasturgie. Et si vous y pensiez maintenant ? Découvrez la formation de Lille.

Découverte de la formation en plasturgie de l’IMT de Lille Douai

Généralement, les formations en plasturgie sont professionnelles et très souvent proposées en alternance pour permettre aux étudiants d’acquérir un bon niveau de spécialisation à la fin de leur formation.

Parmi les programmes proposés sur le marché de l’enseignement supérieur français, celui de l’Institut-Mines-Télécom de Lille se démarque considérablement du lot. Parcours d’ingénieur, la formation plasturgie est accessible aux titulaires d’un bac+2 (BTS, DUT, L2, Maths spé, etc.). L’IMT de Lille Douai offre la formation en partenariat avec l’Institut Supérieur de Plasturgie d’Alençon (ISPA) et se fait exclusivement en alternance. Pendant les trois ans de formation, l’apprenti-ingénieur va apprendre, entre autres, à :

  • concevoir et améliorer des produits ;
  • piloter et optimiser les procédés de conception et de production ;
  • gérer des équipes de travail ;
  • conduire des projets.

Se spécialiser dans un domaine en quête constante de main d’œuvre qualifié

La plasturgie est l’ensemble des techniques mises en œuvre par l’industrie du plastique pour la transformation des matières plastiques. Secteur très technique, les professionnels de la plasturgie utilisent un grand nombre de procédés pour la conception et la production des matériaux sollicités par plusieurs autres secteurs d’activité comme le BTP, l’emballage, l’automobile, les loisirs, le sport, etc. La France compte actuellement 3 500 entreprises avec 122 000 collaborateurs repartis sur tout le territoire. C’est un secteur qui pèse lourd dans l’économie du pays, puisque son chiffre d’affaires atteint 30,2 milliards d’euros en 2017. Le secteur est proie à l’avènement permanent de nouvelles techniques et le besoin en main d’œuvre qualifié maîtrisant les nouvelles méthodes de travail est réel. Il y a des places à pourvoir.