Qui dit école d’ingénieurs, dit forcément profil scientifique. La preuve en est que 9 étudiants sur 10 inscrits dans une école d’ingénieurs sont issus de la filière scientifique au baccalauréat. Mais malgré tout, ces écoles ont désormais tendance à s’ouvrir à d’autres profils d’étudiants, acceptant les titulaires d’un bac général, technologique voire quelques bacheliers pro. Le projet est donc envisageable sans un bac S, en revanche cela requiert plus de motivation pour réussir le pari.
Comment ça se passe aujourd’hui ?
Ces dernières années, il est bien possible de suivre ses études supérieures dans une école d’ingénieurs sans forcément avoir un profil scientifique, qu’il s’agisse d’une intégration post-bac ou après la validation d’un parcours Bac+2. Evidemment, les titulaires d’un Bac S sont encore et toujours plus plébiscités mais, malgré cette prédominance de profil scientifique, les établissements supérieurs n’hésitent plus à ouvrir leurs portes à des profils plus diversifiés. Le recrutement hors CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles) est une preuve évidente de cette volonté de diversification de profils en écoles d’ingénieurs. Il représente 60 % des effectifs.
En revanche, du côté du bac, les choses avancent très lentement. Après le bac S, c’est le bac STI2D qui est le plus représenté en écoles d’ingénieurs, détenu à la rentrée 2015 par près de 7 % des nouveaux étudiants.
Quel concours pour les bacheliers technologiques et généraux ?
Comment attirer ce public ? Il existe aujourd’hui des concours d’entrée spécifiques en école d’ingénieurs à destination des titulaires d’un bac technologique ou général. Geipi-Polytech fait partie des écoles accessibles via ces concours spécifiques. Le concours Avenir propose, pour la rentrée 2016, 95 places aux STI2D, tandis que le concours Alpha, réserve 15 places aux STL, 135 aux STI2D et 30 aux ES.
Cette information vous intéresse-t-elle ? N’hésitez alors pas à vous rendre sur le site web correspondant au concours choisi afin de recueillir des compléments d’information.
Crédit photo : onisep.fr