On parle beaucoup des écoles de commerce ces dernières années, l’engouement des étudiants pour les parcours et spécialisations qui y sont proposés et les nombreuses possibilités de carrières auxquelles elles destinent. Mais, quelle est la réalité en termes de recrutement et de salaire pour les diplômés issus de ces écoles ? Eléments de réponse.
Insertion professionnelle, salaire, secteur d’activité…
Selon une enquête réalisée par la Conférence des grandes écoles (CGE) en juin 2017, il y a une tendance haussière des recrutements pour les diplômés d’école de commerce, dont un tiers entame sa carrière dans le domaine de la banque – assurance ou des sociétés de conseil. En effet, ce taux d’emploi est en constante croissance pour la troisième année de suite. En chiffres, ce sont 60% des diplômés de la promotion 2016 qui ont obtenu un poste avant la fin de leurs études, et plus de 8/10 ont été recrutés environ six mois après, essentiellement en CDI (82,2 %).
Toutefois, les salaires n’ont pas trop progressé entre 2016 et 2017. Enfin, il n’est pas obligatoire de suivre une école spécialisée en commerce pour évoluer dans le secteur d’activité, un diplômé en ecole de communication à lyon, par exemple, pourrait aussi bien prétendre à ces métiers. Il ne faut pas grand-chose pour y arriver : avoir la fibre commerciale.
Des salaires stables en 2017, des primes légèrement en hausse
Ces lauréats décrochent leur premier contrat professionnel majoritairement dans les services commerciaux, dans les domaines du marketing, de la gestion ou la finance, des études ou de conseil. x
Niveau salaire, l’année 2017 aura été un peu timide. En effet, le salaire annuel brut pour jeune manager était estimé à 34 436 euros, en moyenne, contre 34 349 euros l’année dernière. Mais c’est au niveau des primes que la différence est nettement observée, avec une rémunération moyenne de 40 270 euros, contre 38 239 euros il y a un an. Plus il y a de l’expérience, moins la récompense se fait attendre. Un jeune manager évoluant en France gagnerait environ 1 200 euros de plus sur son salaire (hors prime) la première année et 1 500 euros supplémentaires au cours de la deuxième année.