Développement durable : un secteur d’avenir par excellence

L’économie verte est un secteur porteur pour l’emploi en France. Les chiffres sont sans appel, puisqu’on parle d’environ un million d’emplois, soit 4% de l’économie toute entière. En 2014, le secteur des énergies renouvelables à lui seul totalisait 80 000 emplois. Quant aux bioénergies et la transformation des déchets ou des matières organiques, elles comptaient 35 000 emplois. Viennent ensuite l’éolien et le solaire avec respectivement 12 000 et 10 000 emplois. Les détails.

Des enjeux énormes et transverses

Les chiffres avancés ci-dessus sont appelés à progresser dans les trois années à venir selon les prévisions. Dans le détail, les énergies renouvelables devront créer 200 000 emplois d’ici 2020 et 300 000 à l’horizon 2030. Pour décrocher un poste dans ce secteur, il faut être titulaire d’un bts développement durable au moins. Il faut néanmoins préciser que ces prévisions sont conditionnées par le fait que les énergies renouvelables devront représenter un tiers de la production française d’énergie à cette échéance. Les enjeux sont énormes et transverses et concernent tous les secteurs d’activité : réduction de la pollution et des gaz à effet de serre, économies d’énergie, préservation de la biodiversité et des ressources naturelles, diminution des déchets, etc.

Une palette de métiers « verts » qui ne cesse de se diversifier

A terme, tous les secteurs d’activité devront inclure des compétences liées au développement durable et notamment à la protection de l’environnement. La machine est déjà en marche, puisqu’aujourd’hui en France, on recense plus de 45 métiers dits verts : ingénieurs thermiques, vulcanologues, acousticiens du bâtiment, agents techniques forestiers, gardes des espaces naturels, techniciens de la qualité de l’air, ouvriers qualifiés de l’assainissement et du traitement des déchets, ingénieurs et cadres techniques de l’environnement, etc. Et les nouvelles activités comme les champs d’hydroliennes, les transports électriques, les véhicules autonomes, etc. continueront à créer de nouveaux métiers et donc de nouveaux emplois.